lundi 27 mai 2019

[Photos] Champignons.

Bonjour à toutes et à tous !

J'ai le grand plaisir, aujourd'hui, de partager avec vous quelques clichés réalisés par Elizabeth !
Ce sont des champignons qui ont eu l'audace de venir pousser dans l'une de mes jardinière, sur notre terrasse. Ses premières tentatives souffrant toutes d'un flou de bouger, nous lui avons fourni quelques conseils et elle est repartie faire une nouvelle série de photos, dont voici le résultat :











Photos post-traitées par mes soins sous son oeil vigilant 
(celui qui ne souffre pas de conjonctivite)^^



samedi 25 mai 2019

[Photos] Interlude.

Cher internaute,

avant de passer à l'étape suivante de notre voyage, un petit interlude sous le thème de la faune et de la flore locale avec....


 des abeilles...


 Une autre abeille...


Un papillon...


 Encore le papillon...


Encore le pap... euh.. non, en fait ^^


Et une crevette... 
euh.. corvette.


😋


jeudi 23 mai 2019

[Photos] Motovun.

Bonjour à toutes et à tous !

Je me souviens que ce jour-là, lorsque nous avons pris la route en direction du nord, nous n'étions pas très sûrs de nous. Non pas que nous doutions de notre destination car la ville médiévale de Motovun nous avait été souvent recommandé, mais de fait, ce jour-là, il pleuvait ! Nous avons même eu droit, peu avant d'arriver à destination à une belle averse ! De nature orageuse, toutefois, cette ondée n'a pas duré. Ce qui fait que lorsque nous avons eu notre premier aperçu de la ville, perchée en haut de sa colline - un peu comme Vezelay, pour ceux qui connaissent - la pluie avait cessé et le soleil parvenait à darder quelques uns de ses rayons à travers les épais nuages encore gris.

Notre premier arrêt photo s'est effectué sur un promontoire idéalement installé sur la colline qui fait face à la ville. Très volontairement aménagé pour accueillir les touristes, les lieux proposent un mini parking, un fast-food/bar/café, et même une petite estrade en bois pour les photographes !


Le p'tit topo....

Motovun (Montona, en italien) est un village du centre de l'Istrie, en Croatie. Ses origines sont à la fois celtes et Illyriennes, mais le nom de la ville a dérivé de son ancien nom celtique : Montona, qui a pour signification :"une ville dans les collines". Il est intéressant de noter que sur les 531 habitants, on ne compte pas moins de 192 résidents dont la langue maternelle est l'italien.  

 Aux Xe et XIe siècles, la ville appartenait à l'évêque de Parenzo (Poreč). Récupérée par la cité état de Venise en 1278, elle se vit dotée de solides murs, encore intacts aujourd'hui. Bien que de taille modeste, la ville est composée de trois quartiers délimités par un intéressant réseau de fortifications internes et externes. Doté de tours et de portes construits dans les styles roman, gothiques ou de la Renaissance, c'est un exemple typique de l'architecture coloniale vénitienne. 
 
L'église Saint-Étienne, érigée au sommet de la colline, date de la fin de la Renaissance. Elle a été construite au début du XVIIe siècle d'après des croquis probablement conçus par le célèbre architecte vénitien Andrea Palladio (1508-1580). L'église contient plusieurs œuvres d'art: les statues en marbre de Saint-Étienne et de Saint-Laurent de Francesco Bonazzo et, sur l'autel, une peinture de la Dernière Cène datant du XVIIe siècle. Les citernes sur la place devant l'église datent des XIVe et XVe siècles.

L'autre principal attrait de la ville est plus discret. Au delà de la rivière Mirna, une forêt s'étend sur environ 10 km², dans la vallée de la Mirna dont 280 hectares sont spécialement protégés. Cela ne se voit pas à l'oeil nu, mais cette forêt est différente de ses voisines en raison de sa vie sauvage, mais également à cause de son sol humide qui constitue un terrain particulièrement favorable au développement des truffes.  

Afin de préserver les conditions naturelles pour le développement de la forêt de Motovun, et en particulier ses chênes anglais, la zone protégée est parfois volontairement inondée.

Enfin, on notera aisément la présence, sur les flancs de la colline de nombreuses vignes où l'on cultive des raisins pour les célèbres vins d'Istrie: le vin Teran et le vin Malvazija.
 


La p'tite galerie....

Cliquer sur l'image pour accéder à la galerie : "Motovun".


mardi 21 mai 2019

[Photos] Amphithéatre de Pula.

Chères visiteuses, chers visiteurs, 

Nous voici donc arrivés à destination, en Istrie. 

Cliquer sur l'image pour agrandir.

Notre arrivée dans le petit gîte qui à servi de pied à terre tout au long de notre séjour a été assez folklorique, puisque notre système de guidage s'obstinait à vouloir nous envoyer dans un lieu qui n'existait pas ^^ . La faute, sans doute, à un doublon dans les noms de patelins dans le coin. 

La soirée a été simplement consacrée à prendre doucement possession des lieux. Le lendemain, nous avons commencé nos visites par une petite visite à la ville la plus proche de notre pied à terre, à savoir Pula et, plus particulièrement à l'un des sites touristiques inévitables du coin : son amphithéâtre romain. 

Allez, comme d'hab, je vous présente ! 


L'amphithéâtre, situé à environ 200 mètres au nord-est à l'extérieur des remparts de la ville, date des tous débuts du 1er siècle. Les deux axes centraux mesurent 132,5 et 105,1 m, et sa hauteur maximale de 32,45 m. Construit dans le style toscan et couvrant une superficie de 11, 466 m2, on estime qu’il pourrait accueillir environ 23 000 spectateurs. Construit sur le versant d'un monticule, du côté ouest faisant face à la mer, l'amphithéâtre de Pula comporte quatre étages - les fondations surélevées avec entrées et trois étages. Il est à noter, toutefois que sa partie orientale reposant sur un terrain naturellement élevé, seuls les deux étages supérieurs sortent du sol au niveau de la façade est. L’arène de combat située au milieu de l’amphithéâtre mesure 67,9 mètres dans son axe le plus long et 41,6 mètres dans son axe le plus court. 

La forme ovale de l'arène de combat était idéale pour les processions, les alignements et l'élaboration de stratégies de combat, ainsi que pour l'avancement et le retrait des groupes de combat armés. Sous l'arène se trouvait une chambre souterraine auxiliaire, partiellement creusée dans le roc et partiellement maçonnée à la hauteur nécessaire. Cette salle servait de lieu de stockage pour les cages qui abritaient les bêtes et pour divers outils techniques utilisés dans l'organisation des spectacles. En cas de mauvais temps, l’auditorium pouvait être recouvert d’une bâche, à l’aide d’un système constitué d’un ensemble de poulies et de cordes.

L'amphithéâtre de Pula diffère des autres en ce qu'il comporte quatre tours rectangulaires incluses dans le manteau du mur extérieur. Chacune d'entre elles abritait un escalier auxiliaire en bois permettant de monter au sommet et d’accéder à des réservoirs d'eau de pluie.
Des combats de gladiateurs et des spectacles de chasse ont eu lieu à l'amphithéâtre. Les spectateurs ne payaient pas de frais d’entrée; toutefois, l'amphithéâtre comportait un rigoureux système de placement, qui reflétait en détail la hiérarchie sociale existante en matière de richesse et de notoriété.

Outre les célèbres combats de gladiateurs, des poursuites judiciaires ont également eu lieu dans l’arène et la peine damnation ad bestias y a été pratiquée. Destinée aux meurtriers, aux bandits et aux mutins qui ne jouissaient pas des droits civils romains, elle consistait à supplicier, torturer et donner la mort par le biais d'animaux rendus féroces. Des membres de la communauté chrétienne ont été torturés dans les amphithéâtres de nombreuses façons cruelles, ce qui a entraîné un développement massif du culte des saints martyrs. Un récit historique sur le martyre de saint Germain - qui devint plus tard le saint patron de Pula-  est lié à cet amphithéâtre.

L'amphithéâtre attire depuis des siècles l'intérêt des écrivains, des artistes et des architectes. Les dessins de l'amphithéâtre se retrouvent dans des ouvrages d'architecture écrits par des auteurs parmi les plus distingués. Les explorations archéologiques de l'amphithéâtre ont commencé au milieu du XVIIIe siècle et les travaux de conservation et de restauration se poursuivent encore de nos jours.

De nos jours, les sous-sols de l’amphithéâtre constituent une partie du musée archéologique de la ville de Pula et accueillent l’exposition permanente consacrée à la viticulture et la production d’huile d’olive en Istrie durant la période romaine. L’arène - qui peut accueillir environ 5.000 spectateurs - accueille tout au long de l’année des évènements culturels aussi nombreux que variés : le Pula Film Festival, des concerts, des opéras, des ballets ou encore des événements sportifs
Au cours de l’été, le souvenir des combats de gladiateurs est maintenu grâce à un spectacle hebdomadaire de divertissement historique le « Spectacvla Antiqva ».

Note: la petite église que l'on aperçoit sur la dernière photo de la galerie est l'église paroissiale de St Antoine. Elle est située juste à côté de l'amphithéâtre romain et nous étions garé juste devant - ou presque. ;)


lundi 20 mai 2019

[Photos] Zagreb - en milieu de matinée.

Chez visiteur, chère visiteuse, 

voici, en toute simplicité, une galerie réunissant les photos de Zhom et moi-même, réalisées lors de la matinée que nous avons passé à Zagreb. Soleil rude, lumières crues, contre-jours, forts contrastes... on passait notre temps à repenser nos paramètres de prise de vue ^^. 
Lors de cette matinée, nous étions seuls, notre gentil guide ayant d'autres chose à faire. Nous avons néanmoins parfaitement su trouver la cathédrale à laquelle nous avons accordé un peu de temps avant de redescendre vers la place principale en passant par un charmant petit marché. Hasard du calendrier, ce jour là ce déroulait un évènement culturel et nous avons pu profiter, l'espace de quelques minutes, d'un peu de musique et de danse folkloriques.

Nous avons ensuite quitté la ville pour nous diriger vers une destination un peu plus lointaine. Je garde de notre balade à Zagreb le sentiment que c'est une ville qui aurait pu mériter qu'on y passe un peu plus de temps - ne serait-ce que pour avoir l'occasion de photographier la cathédrale à un horaire plus favorable. Mais j'avoue ne pas garder un souvenir trop ému du restaurant où nous avions été manger la veille au soir - le cadre en lui-même était très agréable, mais la viande beaucoup, beaucoup trop cuite ! 

Cliquer sur l'image pour accéder à la galerie
"Zagreb - une courte matinée."


👉 Bonus 👈


Petit portrait d'Elizabeth réalisé par Arthur
avec mon apn au cours du trajet.
💖


mercredi 15 mai 2019

[Photos] Eté 2018, fin de journée.

Chère lectrice, cher lecteur !

Voici une galerie de photo où l'on passe une nouvelle frontière et où l'on passe une bonne soirée... à Zagreb ! 

Pour cette étape, nous avons eu la chance d'avoir un guide qui n'était autre que le collègue croate de Zhom. Originaire de la capitale croate, il a été vraiment ravi de nous accompagner au long de ses rues et de ses parcs afin de nous expliquer - en anglais - l'histoire de sa ville natale.

Honte à moi, je n'ai pas tout retenu.

Il faut dire que j'étais un peu occupé à surveiller les enfants et, bien évidemment, à prendre des photos. 

J'ai cependant retenu que la ville en elle-même, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est née très tardivement, en 1850 lors de la fusion de deux villes : Gradec et Kaptol. Au cours des 150 années suivantes, outre les bouleversements liés à la vie politique de cette région du monde, la ville subira deux catastrophes naturelles : un tremblement de terre en 1880 et une inondation historique en 1964. 

Les intérêts touristiques et culturels de la villes sont nombreux. La ville compte une université, un jardin botanique, 10 théâtres, 21 musées, 14 galeries d’art et les mouvements d'avant-garde artistiques y sont très actifs. Les zagrébois aiment à se retrouver dans le nombreux et verdoyants parcs de la ville. 

Pour les amoureux d'architectures, on mentionnera deux monuments majeurs : 

-  la cathédrale Saint-Stéphane au cœur du quartier de Kaptol. Construite dans le courant du XIe siècle, elle subira une première destruction par les Tatars et les mongols en 1242. Elle sera ensuite fortifiée à deux reprises au XVe, puis au XVIIe siècle à cause des menaces d'invasion Ottomanes. Mais ce sera finalement lors du séisme de 1880 que la cathédrale se verra à nouveau fortement endommagée. 

- L'église Saint-Marc, située dans la ville haute, dans le quartier de Gradec. Construite selon le style roman dans le courant du XIIIe siècle, l'église paroissiale a été transformée complètement dans la seconde moitié du XIVe siècle pour présenter un style gothique à trois nefs. Si son architecture est moins imposante que celle de la cathédrale dans le quartier voisin, elle ne manque pas d'intérêt pour autant. Son toit de tuiles vernissées polychromes, qui date de 1880, vaut notamment le détour.

Pour ma part, je retiendrai de cette soirée le contraste quasi permanent entre l'attachement à certaines traditions et la volonté d'aller de l'avant. Cela se ressent dans les rues lorsqu'on regarde les façades tantôt historiques, tantôt modernes, dans les parcs, les vieilles voitures que l'on croise ici ou là, dans le vieux funiculaire à crémaillère maintenu actif au cœur d'un vaste quartier commercial piétonnier. Je me souviens également de ces glaces à tomber par terre que nous avons eu l'occasion de goûter à la nuit tombante après avoir fait la queue durant de longues minutes tant il y avait de monde ! Et je me souviens également de cette pâtisserie française que nous avons visité au moins 3 fois au cours de notre passage à Zagreb qui n'a duré que.... ben, une soirée, une nuit et une matinée. 

Cliquer sur l'image pour accéder à la galerie.
Voyage en croatie - J1 - Zagreb.








lundi 13 mai 2019

Maribor, une ville slovène.


Chez lecteur, chère lectrice, 

Après notre virée en Ecosse, en 2017, il était prévu que nous fassions notre traditionnel "tour de France" familial. Mais voilà, outre le fait que le planning professionnel de Zhom refusait obstinément de coller à nos projets, notre famille avait, cet été là, un besoin cruel d'intimité familiale en cercle restreint. C'est pourquoi nous avons décidé de modifier notre projet en profondeur. Toutefois, pour ne pas revenir sur la promesse que nous avions faite à notre petite dernière d'aller passer quelques heures - au moins - sur une plage, nous avons décidé de tourner notre attention vers la mer Adriatique. Il était hors de question, toutefois, de nous arrêter à Trieste ou aux côtes italiennes. Non, quitte à changer nos projets, il fallait que ce soit pour une destination un peu plus exotique...

Mais avant de vous parler plus avant de notre destination finale, j'aimerais vous parler de la ville de Maribor, qui a constitué, cette année là, la première étape de notre voyage. 


Allez, hop, petite pause documentaire... (ce qui est mieux qu'une pause pub, n'est-ce pas ? ;) )

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La Slovénie est un tout petit pays. En 2018, on y recensait 2, 070 millions d’habitants (pour comparaison, la ville de Paris compte, à elle seule 2,141 millions d’habitants). La population est inégalement répartie dans les 212 communes que compte le pays. Ses deux plus grandes villes sont Ljubljana et Maribor.
L’histoire de la ville de Maribor débute au 12e siècle, avec l’érection d’un château fort visant à protéger l’empire des Magyars. Au siècle suivant, une ville-marché se développe au pied du château. C’est en 1254 qu’elle accède au statut de ville bourgeoise. La cité se dote alors de fortifications.

L’histoire de la ville est assez mouvementée – peste, révoltes, sièges ennemis…
La ville sera partie intégrante de l’Empire austro-hongrois jusqu’en 1919 – sous le nom de Marburg an der Drau. La seconde guerre mondiale sera, une fois encore, une période particulièrement troublée pour la ville. La ville dispose, à l’époque d’un centre industriel conséquent et d’autant plus intéressant pour l’Allemagne nazie qu’on y fabrique des armes. Après l’annexion de la ville, Hitler vient y parader en personne au cours d’une réception organisée en son honneur dans le château de la ville. La ville deviendra alors la cible de nombreux bombardements alliés. Par ailleurs, la population souffrira d’une politique d’éradication visant les populations slovènes et slaves. Les expulsions vers les régions de la Croatie et de la Serbie actuelles seront nombreuses, ainsi que les déportations vers les camps de concentrations allemands.
Au cours des décennies suivantes, la ville profitera de sa proximité avec l’Autriche et de sa position centrale entre l'Europe occidentale et l'Europe de l'Est qui en fait une ville de transit, pour se relever économiquement et démographiquement parlant. La création de la république Slovène en 1991 marque toutefois le début d’une décennie particulièrement rude. L’industrie lourde s’effondre et le chômage gangrène l’économie de la ville. L’économie se relève, à la fin des années 90, grâce à la création de nombreuses PME et le développement de l’industrie automobile.

Ville étudiante, grâce à une université qui accueille un peu moins de 25 000 étudiants, Maribor accueille de nombreuses compétitions de sport d’hiver. Centre d’une région viticole, elle est également reconnue pour ses attraits touristiques. La ville compte en effet de nombreuses structures historiques. Parmi eux, les vestiges des remparts entourant le vieux centre-ville, la tour du jugement, le château d'eau, la tour juive ou encore la cathédrale gothique qui date du 13ème siècle. Notons également la présence de la deuxième plus ancienne synagogue d’Europe (érigée au 14e siècle) et qui sert de nos jours de centre d'activités culturelles. Les autres bâtiments médiévaux importants sont le château de Maribor, le château de Betnava et les ruines du château supérieur de Maribor sur la colline de la pyramide. La mairie a été construite dans le style de la Renaissance et la colonne de la peste dans le style baroque.
Enfin dernier atout : Maribor qui se situe sur la ligne ferroviaire historique qui relie Vienne à Trieste et qui dispose d’un aéroport international, constitue un nœud de transit stratégique vers les côtes de la mer adriatique. Ce qui inclut, bien évidemment les côtes croates et ses multiples stations balnéaires.
C’est d’ailleurs précisément pour cette raison que nous y avons finalement mis les pieds le 18 juillet 2018 : la ville de Maribor était en effet idéalement placée pour notre pause repas, lors de notre première journée de voyage estival, cru 2018.

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Ainsi donc, Maribor ne nous a accueillis que l'espace de quelques toutes petites heures. Le temps de nous poser pour manger nos sandwiches et nous détendre un peu les jambes (et racheter une paire de chaussures aussi... ^^). J'ai malgré tout fait quelques clichés, un peu rapidement et sans toujours savoir clairement ce que je photographiais. Pour la postérité, pour le souvenir, pour le partage. 

Cliquer sur l'image pour accéder à la galerie "passage rapide à Maribor"


 

mercredi 8 mai 2019

[Photos] En fouillant DD - Portraits oubliés.

Bonjour à toutes et à tous !

Parce que, des fois, il nous arrive de faire des photos mais que nous n'avons pas le temps de nous en occuper immédiatement, il se trouve sur Dédé (Disque Dur) des photos un peu oubliées. C'est le cas de ces petits portraits qui ne sont certes pas les meilleurs que nous avons pu faire, mais qui ne méritent pas non plus de sombrer définitivement dans l'oubli... 






lundi 6 mai 2019

[Photos] Le Mur d'Hadrien

Bonjour à toutes et tous !

Cet article sera le dernier concernant le petit périple que nous avons eu la chance de faire au cours de l'été 2017. Un périple de quelques petits milliers de kilomètres (Autriche, Pays-bas, Angleterre, Ecosse et retour) et le dernier voyage de notre chère C4 vert "normandy" à conduite anglaise.

La dernière galerie a été réalisée avec les photos que nous avons faites entre deux averses anglaises, le long du mur d'Hadrien.

Un Mur en ruine, mais chargé d'histoire... D'ailleurs, je ne résiste pas à la tentation de vous en apprendre un peu plus sur le sujet...


-------------------------- et hop, un peu d'histoire, donc --------------------------



C'est en 122 ap. JC que l'empereur romain Hadrien ordonna l’érection d'un mur dans le nord de ce qui deviendra - beaucoup plus tard - l'Angleterre. La construction a débuté par sa partie est, au niveau de l'embouchure du fleuve Tyne et fut achevée 6 ans plus tard sur les côtes de la mer d'Irlande. Ce qui représente une longueur de 80 miles romains - soit environ 117,5 km. Il est intéressant de noter que ses dimensions n'étaient d'ores et déjà pas égales à l'époque car dépendantes des matériaux de base dont disposaient les troupes. Ainsi, à l'est de la rivière Irthing, le mur avait été bâtit à l'aide de solides pierres de tailles ; il faisait 3 mètres de large et 5 à 6 mètres de haut. Par contre, à l'ouest de la rivière, le mur avait été originellement construit en turf - des mottes de terre herbues autrement appelé... gazon. Cette partie du mur ne dépassait pas les 3,5m de haut, mais était large de de 6 m (on reconstruisit cette partie du mur en pierre un peu plus tard). De nombreuses places fortes et tours d'observations avaient également été construit tout le long du mur : 80 fortins au total, soit une place forte tous les miles romains (ou à de chose près, les inégalités du terrain ne permettant pas toujours une telle précision) et 158 tours d'observations !

Les raisons qui ont amené l'empereur Hadrien à construire ce mur ne sont pas très claires. Son biographe officiel a certes écrit que l'empereur Hadrien "a été le premier à faire construire un mur de 80 miles de long pour séparer les romains des barbares", mais il n'en a jamais expliqué les motivations. Les historiens en sont donc réduits aux suppositions. Les "barbares du nord" causaient certes quelques troubles, mais le cout de construction et d'entretien d'un tel mur, sans parler du maintien des troupes sur place pour garder le mur se justifiaient-ils pour des raisons purement militaires ? Nombreux sont les spécialistes qui en doutent. D'autres objectifs plus politiques et économiques, paraissent plus raisonnables. Avec ce mur, l'empire romain obtenait en réalité un meilleur contrôle sur les allées et venues d'un côté à l'autre de cette "frontière". Car, de fait, il ne faut pas imaginer ce mur comme une limite infranchissable, bien au contraire les trafic y était plutôt dense. D'ailleurs, outre le contrôle de l'immigration que les "postes frontière" permettaient, l'empire romain en profitait pour prélever quelques taxes. Enfin, il existe une autre théorie selon laquelle le mur aurait été dressé simplement pour .. en mettre plein la vue. Il semblerait en effet qu'une fois érigé le mur ait été blanchi de telle manière qu'une fois exposé au soleil, il devenait visible des lieues à la ronde.

Bien que le mur d'Hadrien soit le seul véritablement resté dans les souvenirs, il est intéressant de noter que le successeur d'Hadrien a fait construire à son tour un autre mur, plus au nord (le mur d'Antonin). Mais sa tentative pour conquérir les territoires du nord s'étant soldé par un échec, le mur d'Hadrien devint à nouveau le symbole concret des limites de l'empire romain. Il l'était toujours lorsque l'empire romain fut forcé de quitter les terres britanniques en 410 de notre ère. Les archéologues pensent que le mur et certains de ses fortins ont continué de servir de place forte au cours du 5e siècle. Le mur fut cependant peu à peu abandonné. Laissé à l'état de ruine, il n'était pas rare qu'on vienne récupérer ses pierres pour l'érection d'autres bâtiments ou des routes comme ce fut le cas au 18e siècle.

C'est à partir du milieu du 19e siècle, que la préservation des ruines du mur d'Hadrien fut entamé. L'initiative en revient à un certain John Clayton qui n'hésita pas à racheter des terres tout le long du mur afin d'empêcher les fermier d'utiliser les pierres du mur pour leurs fermes. Mieux encore que ces rachats, il fit une si bonne gestion des terres qu'il avait racheté qu'il commença à faire des bénéfices. Ce qui lui permit d'entamer des travaux de rénovations. Après la mort de Clayton, il n'y eu malheureusement personne pour prendre la relève jusqu'au moment où le National trust (l'institution britannique qui gère les monuments historique) commença à s’intéresser au site.

Le Mur d'Hadrien a été inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1987.

Il est désormais l'un des sites touristiques majeurs du nord de l'Angleterre. Un chemin de randonné suit les ruines du mur entre  Wallsend et Bowness-on-Solway. Le terrain étant de nature fragile, les randonneurs sont fortement encouragés à ne pratiquer cette randonnée qu'en été. Par ailleurs, gardez bien à l'esprit, si vos pas vous conduisent un jour dans ce coin du monde, que s'il n'est pas interdit de marcher sur le Mur, il vaut mieux s'abstenir de le faire si on ne veut pas prendre le risque de détériorer le site. D'avance, merci.


Cliquez sur l'image pour accéder à la galerie : "Mur d'Hadrien".



Merci encore de nous avoir suivi.
Je sais que certains d'entre vous, en voyant nos photos, on vu naitre en eux quelques projets touristiques. Je vous encourage vivement à mettre ces projets en place. L’Ecosse est une merveille, un coin du monde qui mérite vraiment le détour !